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mercredi 20 novembre 2019

ENSEIGNEMENT MORAL ET CIVIQUE / CONVENTION DES DROITS DE L'ENFANT / HISTORIQUE / LES PRINCIPAUX ARTICLES / CM 1 / CYCLE 3


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Dans cet article, tu vas découvrir les principaux droits de l'enfant. Prends de quoi écrire pour noter ceux qui te paraissent les plus importants.





 
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LECTURE DOC
 

LES ENFANTS ONT DES DROITS


Tous les habitants du monde ont des droits.

Le droit de dire ce qu’ils pensent, le droit de parler leur langue, le droit de croire en leur Dieu, le droit de ne pas être maltraités et torturés, et bien d’autres droits encore.


 Ces droits ont été discutés, puis acceptés et mis par écrit le 10 décembre 1948 par l’Assemblée générale des Nations Unies, que
nous appelons aujourd’hui ONU.



 

 Tu peux lire ces droits dans la
 Déclaration universelle des droits de l’homme. Ces droits sont valables pour tous les habitants de la terre.


DECLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L'HOMME











 

 

Au cours des années, on s’est rendu compte que

les adultes avaient un peu oublié les enfants.



 

 Les enfants ont besoin d’une protection particulière et donc, de droits particuliers aussi.










 C’est ainsi que

l’Assemblée générale de l’ONU a formulé en1959
 

la Déclaration des droits de l’enfant.

Les déclarations sont une invitation à respecter les droits qu’elles contiennent, mais pas une obligation.


 C’est pour cette raison que le gouvernement polonais a demandé en 1979 de faire de cette déclaration un accord.

 

Un accord signifie que chaque pays doit respecter les droits inscrits, dans la mesure où il les a ratifiés.





 

Entre 1979 et 1990, des adultes ont passé beaucoup
 

d’heures à réfléchir à ce qu’il faut aux enfants et à

 

ce qui est important pour eux.


 Ils ont discuté pendant plusieurs années, car ils devaient penser à tous les enfants. Et il est très difficile alors de ne rien oublier.


 Quelquefois, quand ils discutaient, ils se comprenaient tout de suite parce qu’ils avaient tous la même idée.


 D’autres fois, ils se rendaient compte qu’ils avaient tous une autre idée. C’étaient des moments très difficiles.



 Car ces personnes ne parlaient pas la même langue, ne pensaient pas la même chose et ne riaient pas pour les mêmes choses.


 

 


 



 C’est seulement en écoutant, en expliquant, en expliquant une nouvelle fois, en discutant encore qu’elles ont réussi finalement à se

mettre d’accord.


 

Le texte pensé pendant toutes ces années a été achevé en 1989 et s'appelle



 

«Convention relative aux droits de l’enfant ».




 C’est un accord.

 Les pays qui acceptent les droits des enfants formulés dans ce texte vont signer cette Convention, puis la ratifier.



 Cela signifie qu’ils doivent se donner beaucoup de peine pour la respecter, comme toi, quand tu conclus un pacte avec un copain ou une copine.


 Si tu prends les choses au sérieux, tu feras de ton mieux pour respecter le pacte.


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Tous les pays qui ratifient la Convention portent

un nom particulier : ils s’appellent
« Etats parties ».


 

Ce mot est un peu compliqué, mais nous  l’utiliserons dans le texte car sinon, il faudrait le remplacer chaque fois par de longues explications.



En lisant la Convention, tu découvriras  certainement des sujets auxquels tu as déjà réfléchi.


 D’autres, en revanche, seront nouveaux pour toi, et tu auras peut-être envie d’en parler, de poser des questions et de confronter ton opinion à celle de tes parents, de tes grands-parents, de ta maîtresse de classe, de ton maître de classe, de tes amis et amies.



En découvrant que tu as des droits, tu découvriras aussi que tu as des obligations. 

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Voici quelques-uns des articles de la convention :



Bonne lecture!

 
 
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Article 1:



Qui sont les enfants?



Un enfant est un être humain qui n’a pas encore
eu dix-huit ans. Après dix-huit ans, tu es adulte et
tu as les mêmes droits et devoirs que les grandes
personnes : tes parents, ton maître de classe, ta
maîtresse de classe ou tes voisins.
Il y a des pays dans lesquels les lois sont

 différentes.
Les enfants y ont alors plus tôt les mêmes droits
que les adultes.
 

Article 2 :


Tous les enfants sont égaux



Tous les enfants sont égaux. Les Etats parties

 doivent respecter tous les droits de ce texte pour

 tous les enfants vivant sur leur territoire. Ils



doivent les respecter toujours, même si les enfants

 
viennent d’un autre pays  que toi, même s’ils ont






une autre couleur de peau que toi,

même 

s’ils sont d’un autre sexe que toi, même s’ils


 parlent une autre langue que toi, même s’ils

 croient à un autre Dieu que toi ou ne  


croient à aucun Dieu, même si eux-mêmes ou




 leurs parents pensent  autrement que toi, même

s’ils sont plus riches ou plus pauvres que 

 toi, même s’ils sont handicapés.



 
 

 
 

Article 3 :




Les enfants d’abord



Il arrive que des parents divorcent, que

des enfants
 

soient maltraités et que des enfants commettent

des délits. Dans ce cas, les juges doivent trouver
 
une solution à ces problèmes en parlant avec les





parents, les enfants ou d’autres personnes encore.
 
Chaque fois, ils doivent penser aux enfants et à





leur avenir. Une solution n’est bonne que si elle
 
 est bonne pour les enfants.



 


 

 

Article 4 :


 



Les droits des enfants doivent être respectés  

Les Etats parties font le nécessaire pour pouvoir 
assurer aux enfants les droits décrits ici. S’il y a

dans la Convention des droits que tu n’as pas, ton


pays devra changer certaines lois. Peut-être

devra-t-il les remanier entièrement. Peut-être lui

 suffira-t-il d’y apporter de petits changements.


Dans les pays où les enfants souffrent de la faim,


où ils meurent de maladie et ne peuvent pas aller


à l’école, il est très difficile de respecter les droits.
Des Etats comme le nôtre doivent aider ces pays
pour que leurs enfants puissent survivre.
 
 





Article 5 :






Les parents soutiennent leurs enfants






Ce sont les parents qui doivent s’occuper de leurs
enfants. Ils s’efforcent de le faire sans trahir

aucun droit de l’enfant. Les gouvernements les

soutiennent dans cette tâche. Les parents aident

leurs enfants à grandir et à mieux connaître leurs

 points forts et leurs points faibles.


 
 

Article 6 :




Vivre et survivre




Chaque enfant a le droit de vivre.

 Les pays essaient  
de faire de leur mieux pour que les enfants

 puissent survivre et avoir une enfance. 
 Tu aimerais savoir ce que cela signifie ?

 Les enfants ne doivent pas souffrir de la faim ;

quand ils sont malades, ils doivent pouvoir être

 soignés, obtenir les médicaments
 nécessaires, ils doivent avoir du temps pour
 
jouer et apprendre, etc...











 
 
 
 

 

Article 7 :






Chaque enfant a un nom et une nationalité



 

A sa naissance, chaque enfant reçoit un nom. Ce



nom est inscrit dans le registre de sa commune.
C’est ce que tes parents ont fait quand tu es né(e).



en même temps, tu appartiens à un pays : c’est ta



nationalité. En général, tu as la même nationalité


que ton père. Mais il se peut aussi que tu aies celle



de ta mère.
 
Chaque enfant a le droit de connaître ses parents
et de vivre avec eux.  Il y a des enfants qui ne  


peuvent pas vivre avec leurs parents parce que ces

derniers travaillent dans un pays lointain.
D’autres enfants sont originaires d’un autre pays

 et ont des parents d’ici. Ils ont été accueillis et

 adoptés par ces familles. Même s’ils ont de

nouveaux parents, ces enfants ont le droit de

connaître leurs parents naturels. Les parents

 naturels sont ceux qui t’ont conçu et mis au

monde.

 
Il y a des enfants qui n’ont pas de nationalité. 
Peut-être ont-ils dû s’enfuir. Peut-être ont-ils été 

adoptés dans leur pays par un couple venu 
 d’ailleurs et ont perdu ainsi leur propre
 nationalité. Dans le pays des nouveaux parents, il

faut encore que la loi reconnaisse l’adoption.

 
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Article 8 :
 
 
Chaque enfant est unique
 
 
Chaque enfant a un nom, une nationalité et une

famille.
Mais il existe des enfants qui ont perdu leur 
famille ou qui ont été abandonnés. Ce sont des 

 enfants trouvés. D’autres enfants ont été

contraints de s’enfuir dans un pays étranger,

 parce que la misère était trop grande dans leur

 pays d’origine.
 
Les enfants trouvés n’ont pas de nom et pas de  
famille, et les enfants réfugiés ont perdu leur


 nationalité.
 
Il faut les aider. Certains enfants sont adoptés 
et acquièrent, au bout de deux ans, le nom et la
nationalité de leurs nouveaux parents.


 

 



 
 
 

Article 9 :


Quand les enfants vivent séparés de
leurs parents




 
Un enfant ne doit pas être séparé de ses parents

sans leur accord. Il se peut qu’un tribunal décide


de séparer un enfant de ses parents. Par exemple 

quand les parents maltraitent leur enfant, le
frappent
tout le temps très fort ou lui font du mal. Il 


peut arriver aussi que les parents ne s’occupent

 pas de leur enfant.

Les femmes et les hommes juges parlent avec 



l’enfant et essaient de savoir ce qu’il pense et ce 
qu’il souhaite. Ils écoutent aussi les parents et

 interrogent des personnes qui connaissent bien



l’enfant. Finalement, ils discutent ensemble et


                                                                                examinent différentes solutions.
C’est seulement à ce


moment-là qu’ils décident où va vivre l’enfant.


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Article 10 :


Les enfants doivent pouvoir vivre avec
 
leur famille
 







Beaucoup d’enfants ne peuvent pas vivre avec
 
leurs parents, car ces derniers doivent travailler
 
dans un autre pays. Mais aucun pays ne peut



interdire aux enfants de vivre en permanence avec
leurs parents. Si les parents vivent en Suisse, par


exemple et que leur enfant vit en Espagne, ils

 peuvent



faire venir leur enfant. L’Espagne n’a pas le
droit d’interdire à l’enfant de se rendre en Suisse.
Et la Suisse n’a pas le droit d’interdire à l’enfant

 de vivre ici avec ses parents.
Si le père vit par exemple en Amérique et la mère
en Egypte, l’enfant a le droit de leur écrire, de

 leur téléphoner et d’aller les voir. Tu penses peut-

être que c’est simple: tu prends l’avion, et

puis tu  y es.
 


La Convention exige que les enfants
 
puissent entrer et sortir librement dans le pays où
 
vivent leurs parents.





 
 
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Article 11 :


Quand des enfants se font enlever


Sais-tu ce que signifie «kidnapper»? Des

personnes

emmènent avec elles des adultes ou des enfants



contre leur volonté et les cachent; parfois, elles

demandent une rançon : de l’argent ou autre

chose.
Il y a des enfants qui sont emmenés ainsi à

l’étranger,
quelquefois par leur père, quelquefois aussi
par leur mère. Les parents sont divorcés et l’un
d’eux souhaite que l’enfant vive avec lui dans un
pays lointain. La Convention interdit les

 enlèvements d’enfants.
Si cela se produit malgré tout, l’enfant doit être
rendu ou ramené dans son pays. Les Etats parties
ont conclu un accord à ce propos



 
 
 



 


Article 12 :







Les enfants peuvent dire ce qu’ils pensent







Il y a beaucoup de choses qui sont importantes



pour les enfants: la séparation des parents,

l’aménagement du préau de l’école, les dangers

 de la circulation routière, etc.

 La Convention déclare
qu’un enfant a le droit de dire ce qu’il pense, ce
qu’il ressent et ce qu’il souhaite sur toutes les
questions qui le concernent. Les Etats parties

doivent
tenir compte de l’opinion des enfants. Ils doivent
aussi penser aux enfants en prenant leurs

 décisions.
Exprimer librement son opinion ne signifie pas du
tout que l’interlocuteur doive être d’accord. Cela
signifie tout d’abord qu’il doit m’écouter,

 qu’il  doit
réfléchir à mes idées pour pouvoir prendre ensuite
une décision. Il faut toujours se demander

 si ce que
 

l’enfant dit est bien pour l’enfant lui-même, pour


les autres enfants et les adultes. Plus l’enfant est


âgé, plus il connaît la vie et les problèmes qui se


posent.

 
 
 
 





 
Article 13 :
 
 
Chaque enfant peut s’informer
 
 
Avant de pouvoir exprimer ton opinion, tu dois
t’informer. Car tu dois être au courant de ce que

tu affirmes. Sinon, il peut arriver que tu dises des
choses inexactes et que l’on ne te prenne pas au
sérieux. Chaque enfant doit pouvoir s’informer.
Dans les livres, les journaux et les revues, par le
biais d’Internet, de la radio et de la télévision.
Si tu dis ce que tu penses, cela signifie
que tu accordes le même droit aux autres
que tu ne dis pas de paroles blessantes à propos
de personnes ou de groupes de personnes.
 


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Article 14 :
 
 
Chaque enfant a une religion à lui
 
 
L’article 13 déclare que tu peux dire ce que tu

penses.
L’article 14 fait un pas de plus. Tu as en effet
le droit de penser ce que tu penses, mais aussi le
droit de croire au Dieu auquel tu aimerais croire.

 Il y a des personnes qui croient en Allah, d’autres

 en Bouddha, d’autres encore en Jésus Christ ou

au Messie.

Certaines personnes ne croient en aucun
Dieu. Personne ne peut t’interdire de prier comme
tu l’as appris à la maison, ni d’aller au service

religieux
en compagnie de tes parents. A quatorze ans,
tu peux décider quelle sera ta croyance. Le droit
de croire à son Dieu s’appelle liberté de religion.
Les Etats parties respectent le droit qu’ont tes

parents
de t’apporter leur appui en réfléchissant avec toi

 et en t'écoutant.
 
 
 
 
Article 16 :
 
 
Les enfants ont des secrets
 
 
Peut-être y a-t-il des choses dans ta vie que tu

 aimerais garder pour toi. Par exemple ton

journal ou ta correspondance ou encore ce qui

concerne ta famille, ta manière de vivre.

Personne n’a le droit,
sans ton accord, de pénétrer ton domaine secret,

 de
 
 te presser de questions et de parler de tes affaires

 à d’autres.


 
 



Article 19 :
 
 
Quand les enfants sont maltraités
 
 
Tu sais certainement qu’il y a des enfants qui se

font battre. On ne leur donne pas une petite tape

 qui ne fait pas vraiment mal mais on les frappe à

l’aide d’un manche à balai, on leur inflige des

brûlures et des piqûres. Certains enfants sont si

gravement
maltraités qu’ils doivent être hospitalisés.
Il y a aussi des enfants qui vivent seuls :
 
leurs  parents
ne s’occupent pas d’eux. Et il y a aussi des
enfants, des filles et des garçons qui souffrent de
l’attitude pressante des adultes. Celle-ci peut
prendre diverses formes. Il se peut que

ces  personnes
touchent l’enfant d’une manière qui lui déplaît
et qu’il se sente mal à l’aise. Il n’aime pas
quand on le touche ainsi, il a peur, mais il n’ose

 pas se défendre.

 
 
 

 
 

 



Article 23 :
 
 
Les enfants handicapés
 
 
Certains enfants ne peuvent pas voir, pas

entendre,
pas marcher, pas parler : on dit qu’ils sont
handicapés physiques. Certains enfants

 apprennent
très, très lentement et ont besoin de beaucoup
 
 plus de temps pour comprendre et retenir


une nouvelle matière, même en se donnant

énormément


de peine. Il y a aussi des choses qu’ils


n’arrivent pas à apprendre: on dit qu’ils sont

handicapés mentaux.


Les enfants handicapés ont les mêmes droits que

tous les autres enfants.
Malgré les différences entre les enfants 

 handicapés
et non handicapés, ils devraient pouvoir être le
plus possible ensemble, jouer ensemble,

 apprendre.
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Article 24 :
 
 
Les enfants veulent être en bonne santé
 
 
Chaque enfant a le droit d’être en bonne santé et


de le rester. C’est pourquoi les Etats parties font

 leur possible pour que tu sois soigné par un

docteur ou une doctoresse quand tu es malade ou

 que tu as un accident ; pour que l’on s’occupe


 bien des mères, avant et
après la naissance, afin que leurs enfants naissent
en bonne santé ; pour que les enfants mangent

sainement et ne souffrent pas de la faim ;

 pour que les enfants aient de l’eau potable
 
 à boire et de l’air pur à respirer; pour que tes

 parents et toi
 
sachiez comment rester en bonne santé et éviter

les accidents ;

pour
 que les adultes soignent les malades par des

méthodes de traitement non nuisibles à la santé.
 
 
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Article 27 :
 
 
Les enfants ne devraient pas vivre dans la misère


 


 


Grandir et se développer demandent beaucoup



d’amour et d’affection. En plus, cela coûte de

l’argent.
Tu reçois l’un et l’autre de tes parents.
Certains parents sont sans emploi ou ne gagnent
pas suffisamment d’argent pour nourrir, habiller,
instruire leurs enfants et payer les cotisations de
la caisse maladie. Dans de telles situations, ils

reçoivent
une aide des services sociaux.
Certains enfants ne vivent pas avec

leurs deux parents,
par exemple parce que ces derniers sont divorcés.
Les pères ou les mères qui ne vivent pas
avec leurs enfants paient une pension. Ils

 participent
aux frais occasionnés par l’enfant. Si les parents
refusent de payer, c’est le tribunal qui règle
l’affaire. Le service de protection de la jeunesse
représente alors l’enfant et l’aide.





 
 
 
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Article 28 :
 
 
Les enfants doivent aller à l’école


 


 


Les enfants ont le droit d’apprendre ce qui les

 intéresse,



ce dont ils ont besoin dans leurs contacts
avec les autres. C’est pourquoi tous les pays du
monde ont des écoles. La Convention dit même
qu’il est obligatoire d’aller à l’école.
L’école primaire est gratuite. Tous les enfants

 doivent
aller régulièrement à l’école pendant neuf ans.
A la fin de la scolarité obligatoire, les enfants

 doivent
pouvoir choisir d’apprendre un métier ou de
continuer d’aller à l’école. Pour beaucoup

 d’enfants,


c'st une période difficile.


Ton maître ou ta maîtresse essaie de créer dans la

 

classe une atmosphère favorable à

l’apprentissage.


Dans les classes où chacun est accepté, où l’on


s’entraide, ou l’on rit ensemble, organise des fêtes


et discute, les enfants apprennent mieux.


En cas de punition, le maître ou la maîtresse doit


veiller à ne pas humilier les enfants.

 

 




 




Article 31 :
 
 
Les enfants ont besoin de loisirs


 


 


Le repos, le temps libre et les jeux sont importants



dans la vie de chaque enfant. Le temps que tu

 organises


selon tes goûts enrichit ta vie :
 les vacances scolaires, les moments
 
 où tu joues dehors, où tu peux faire des activités

 manuelles,
rencontrer tes amis, aller au musée, au cinéma ou

à une exposition, aller au théâtre ou au cirque ...
 
Les villes et les communes veillent à ce que leurs

 enfants et leurs

adolescents puissent organiser leurs loisirs le
plus librement  possible.


 
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Article 32 :
 
 
Les enfants qui travaillent


 


 

Tu vas tous les jours à l’école, et cela t’occupe

une grande partie de la journée. Dans beaucoup

 de pays, les enfants passent le plus clair de leur

temps
à gagner de l’argent pour que leur famille puisse
 
survivre. Ces enfants n’ont ni le temps de jouer, ni
le temps d’apprendre. La Convention entend

protéger
tous les enfants contre l’exploitation et contre
le travail qui nuit à leur santé.



 
 
 






paix sur la terre







 
La Convention a été écrite en arabe, en chinois, en
anglais, en français, en russe et en espagnol. Dans
les pays où les habitants parlent une autre langue,


la Convention est traduite dans cette langue.
Ainsi, on est certain que tous les enfants du monde
peuvent s’informer de leurs droits. L’original de la
Convention est conservé par le secrétaire général
de l’ONU à New York.
 

 

 




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