Dans cet article, tu vas découvrir les principaux droits de l'enfant. Prends de quoi écrire pour noter ceux qui te paraissent les plus importants.
LECTURE DOC
LES ENFANTS ONT DES DROITS
Tous les habitants du monde ont des droits.
Le droit de dire ce qu’ils pensent, le droit de parler leur langue, le droit de croire en leur Dieu, le droit de ne pas être maltraités et torturés, et bien d’autres droits encore.
Ces droits ont été discutés, puis acceptés et mis par écrit le 10 décembre 1948 par l’Assemblée générale des Nations Unies, que
Le droit de dire ce qu’ils pensent, le droit de parler leur langue, le droit de croire en leur Dieu, le droit de ne pas être maltraités et torturés, et bien d’autres droits encore.
Ces droits ont été discutés, puis acceptés et mis par écrit le 10 décembre 1948 par l’Assemblée générale des Nations Unies, que
nous appelons aujourd’hui ONU.
Tu peux lire ces droits dans la
Déclaration universelle des droits de l’homme. Ces droits sont valables pour tous les habitants de la terre.
Déclaration universelle des droits de l’homme. Ces droits sont valables pour tous les habitants de la terre.
Au cours des années, on s’est rendu compte que
les adultes avaient un peu oublié les enfants.
Les enfants ont besoin d’une protection particulière et donc, de droits particuliers aussi.
C’est ainsi que
C’est ainsi que
l’Assemblée générale de l’ONU a formulé en1959
la Déclaration des droits de l’enfant.
Les déclarations sont une invitation à respecter les droits qu’elles contiennent, mais pas une obligation.
C’est pour cette raison que le gouvernement polonais a demandé en 1979 de faire de cette déclaration un accord.
Les déclarations sont une invitation à respecter les droits qu’elles contiennent, mais pas une obligation.
C’est pour cette raison que le gouvernement polonais a demandé en 1979 de faire de cette déclaration un accord.
Un accord signifie que chaque pays doit respecter les droits inscrits, dans la mesure où il les a ratifiés.
Entre 1979 et 1990, des adultes ont passé beaucoup
d’heures à réfléchir à ce qu’il faut aux enfants et à
ce qui est important pour eux.
Ils ont discuté pendant plusieurs années, car ils devaient penser à tous les enfants. Et il est très difficile alors de ne rien oublier.
Quelquefois, quand ils discutaient, ils se comprenaient tout de suite parce qu’ils avaient tous la même idée.
D’autres fois, ils se rendaient compte qu’ils avaient tous une autre idée. C’étaient des moments très difficiles.
Car ces personnes ne parlaient pas la même langue, ne pensaient pas la même chose et ne riaient pas pour les mêmes choses.
Ils ont discuté pendant plusieurs années, car ils devaient penser à tous les enfants. Et il est très difficile alors de ne rien oublier.
Quelquefois, quand ils discutaient, ils se comprenaient tout de suite parce qu’ils avaient tous la même idée.
D’autres fois, ils se rendaient compte qu’ils avaient tous une autre idée. C’étaient des moments très difficiles.
Car ces personnes ne parlaient pas la même langue, ne pensaient pas la même chose et ne riaient pas pour les mêmes choses.
C’est seulement en écoutant, en expliquant, en expliquant une nouvelle fois, en discutant encore qu’elles ont réussi finalement à se
mettre d’accord.
Le texte pensé pendant toutes ces années a été achevé en 1989 et s'appelle
«Convention relative aux droits de l’enfant ».
C’est un accord.
Les pays qui acceptent les droits des enfants formulés dans ce texte vont signer cette Convention, puis la ratifier.
Cela signifie qu’ils doivent se donner beaucoup de peine pour la respecter, comme toi, quand tu conclus un pacte avec un copain ou une copine.
Si tu prends les choses au sérieux, tu feras de ton mieux pour respecter le pacte.
C’est un accord.
Les pays qui acceptent les droits des enfants formulés dans ce texte vont signer cette Convention, puis la ratifier.
Cela signifie qu’ils doivent se donner beaucoup de peine pour la respecter, comme toi, quand tu conclus un pacte avec un copain ou une copine.
Si tu prends les choses au sérieux, tu feras de ton mieux pour respecter le pacte.
Tous les pays qui ratifient la Convention portent
un nom particulier : ils s’appellent
« Etats parties ».
« Etats parties ».
Ce mot est un peu compliqué, mais nous l’utiliserons dans le texte car sinon, il faudrait le remplacer chaque fois par de longues explications.
En lisant la Convention, tu découvriras certainement des sujets auxquels tu as déjà réfléchi.
D’autres, en revanche, seront nouveaux pour toi, et tu auras peut-être envie d’en parler, de poser des questions et de confronter ton opinion à celle de tes parents, de tes grands-parents, de ta maîtresse de classe, de ton maître de classe, de tes amis et amies.
D’autres, en revanche, seront nouveaux pour toi, et tu auras peut-être envie d’en parler, de poser des questions et de confronter ton opinion à celle de tes parents, de tes grands-parents, de ta maîtresse de classe, de ton maître de classe, de tes amis et amies.
En découvrant que tu as des droits, tu découvriras aussi que tu as des obligations.
Voici quelques-uns des articles de la convention :
Bonne lecture!
Article 1:
Qui sont les enfants?
Un enfant est un être humain qui n’a pas encore
eu dix-huit ans. Après dix-huit ans, tu es adulte et
tu as les mêmes droits et devoirs que les grandes
personnes : tes parents, ton maître de classe, ta
maîtresse de classe ou tes voisins.
Il y a des pays dans lesquels les lois sont
différentes.
différentes.
Les enfants y ont alors plus tôt les mêmes droits
que les adultes.
Article 2 :
Tous les enfants sont égaux
Tous les enfants sont égaux. Les Etats parties
doivent respecter tous les droits de ce texte pour
tous les enfants vivant sur leur territoire. Ils
doivent respecter tous les droits de ce texte pour
tous les enfants vivant sur leur territoire. Ils
doivent les respecter toujours, même si les enfants
viennent d’un autre pays que toi, même s’ils ont
une autre couleur de peau que toi,
même
s’ils sont d’un autre sexe que toi, même s’ils
parlent une autre langue que toi, même s’ils
croient à un autre Dieu que toi ou ne
croient à aucun Dieu, même si eux-mêmes ou
leurs parents pensent autrement que toi, même
s’ils sont plus riches ou plus pauvres que
toi, même s’ils sont handicapés.
Article 3 :
Les enfants d’abord
Il arrive que des parents divorcent, que
des enfants
des enfants
soient maltraités et que des enfants commettent
des délits. Dans ce cas, les juges doivent trouver
une solution à ces problèmes en parlant avec les
parents, les enfants ou d’autres personnes encore.
Chaque fois, ils doivent penser aux enfants et à
leur avenir. Une solution n’est bonne que si elle
est bonne pour les enfants.
est bonne pour les enfants.
Article 4 :
Les droits des enfants doivent être respectés
Les Etats parties font le nécessaire pour pouvoir
assurer aux enfants les droits décrits ici. S’il y a
dans la Convention des droits que tu n’as pas, ton
pays devra changer certaines lois. Peut-être
devra-t-il les remanier entièrement. Peut-être lui
suffira-t-il d’y apporter de petits changements.
devra-t-il les remanier entièrement. Peut-être lui
suffira-t-il d’y apporter de petits changements.
Dans les pays où les enfants souffrent de la faim,
où ils meurent de maladie et ne peuvent pas aller
à l’école, il est très difficile de respecter les droits.
Des Etats comme le nôtre doivent aider ces pays
pour que leurs enfants puissent survivre.
Article 5 :
Les parents soutiennent leurs enfants
Ce sont les parents qui doivent s’occuper de leurs
enfants. Ils s’efforcent de le faire sans trahir
aucun droit de l’enfant. Les gouvernements les
soutiennent dans cette tâche. Les parents aident
leurs enfants à grandir et à mieux connaître leurs
points forts et leurs points faibles.
aucun droit de l’enfant. Les gouvernements les
soutiennent dans cette tâche. Les parents aident
leurs enfants à grandir et à mieux connaître leurs
points forts et leurs points faibles.
Article 6 :
Vivre et survivre
Chaque enfant a le droit de vivre.
Les pays essaient
de faire de leur mieux pour que les enfants
Les pays essaient
de faire de leur mieux pour que les enfants
puissent survivre et avoir une enfance.
Tu aimerais savoir ce que cela signifie ?
Tu aimerais savoir ce que cela signifie ?
Les enfants ne doivent pas souffrir de la faim ;
quand ils sont malades, ils doivent pouvoir être
soignés, obtenir les médicaments
nécessaires, ils doivent avoir du temps pour
jouer et apprendre, etc...
jouer et apprendre, etc...
Article 7 :
Chaque enfant a un nom et une nationalité
A sa naissance, chaque enfant reçoit un nom. Ce
nom est inscrit dans le registre de sa commune.
en même temps, tu appartiens à un pays : c’est ta
C’est ce que tes parents ont fait quand tu es né(e).
nationalité. En général, tu as la même nationalité
que ton père. Mais il se peut aussi que tu aies celle
de ta mère.
Chaque enfant a le droit de connaître ses parents
et de vivre avec eux. Il y a des enfants qui ne
derniers travaillent dans un pays lointain.
D’autres enfants sont originaires d’un autre pays
et ont des parents d’ici. Ils ont été accueillis et
adoptés par ces familles. Même s’ils ont de
nouveaux parents, ces enfants ont le droit de
connaître leurs parents naturels. Les parents
naturels sont ceux qui t’ont conçu et mis au
monde.
nationalité. Dans le pays des nouveaux parents, il
peuvent pas vivre avec leurs parents parce que ces
D’autres enfants sont originaires d’un autre pays
et ont des parents d’ici. Ils ont été accueillis et
adoptés par ces familles. Même s’ils ont de
nouveaux parents, ces enfants ont le droit de
connaître leurs parents naturels. Les parents
naturels sont ceux qui t’ont conçu et mis au
monde.
Il y a des enfants qui n’ont pas de nationalité.
Peut-être ont-ils dû s’enfuir. Peut-être ont-ils été
adoptés dans leur pays par un couple venu
d’ailleurs et ont perdu ainsi leur proprenationalité. Dans le pays des nouveaux parents, il
Article 8 :
Chaque enfant est unique
Chaque enfant a un nom, une nationalité et une
famille.
famille.
Mais il existe des enfants qui ont perdu leur
famille ou qui ont été abandonnés. Ce sont des
enfants trouvés. D’autres enfants ont été
contraints de s’enfuir dans un pays étranger,
parce que la misère était trop grande dans leur
pays d’origine.
Les enfants trouvés n’ont pas de nom et pas de
famille, et les enfants réfugiés ont perdu leur
nationalité.
Il faut les aider. Certains enfants sont adoptés
et acquièrent, au bout de deux ans, le nom et la
nationalité de leurs nouveaux parents.
Article 9 :
Quand les enfants vivent séparés de
leurs parents
Un enfant ne doit pas être séparé de ses parents
sans leur accord. Il se peut qu’un tribunal décide
de séparer un enfant de ses parents. Par exemple
quand les parents maltraitent leur enfant, le
frappent
tout le temps très fort ou lui font du mal. Il
peut arriver aussi que les parents ne s’occupent
pas de leur enfant.
Les femmes et les hommes juges parlent avec
l’enfant et essaient de savoir ce qu’il pense et ce
qu’il souhaite. Ils écoutent aussi les parents et
interrogent des personnes qui connaissent bien
l’enfant. Finalement, ils discutent ensemble et
examinent différentes solutions.
examinent différentes solutions.
C’est seulement à ce
moment-là qu’ils décident où va vivre l’enfant.
Article 10 :
Les enfants doivent pouvoir vivre avec
leur famille
Beaucoup d’enfants ne peuvent pas vivre avec
leurs parents, car ces derniers doivent travailler
dans un autre pays. Mais aucun pays ne peut
interdire aux enfants de vivre en permanence avec
leurs parents. Si les parents vivent en Suisse, par
exemple et que leur enfant vit en Espagne, ils
peuvent
peuvent
faire venir leur enfant. L’Espagne n’a pas le
droit d’interdire à l’enfant de se rendre en Suisse.
Et la Suisse n’a pas le droit d’interdire à l’enfant
de vivre ici avec ses parents.
de vivre ici avec ses parents.
Si le père vit par exemple en Amérique et la mère
en Egypte, l’enfant a le droit de leur écrire, de
leur téléphoner et d’aller les voir. Tu penses peut-
être que c’est simple: tu prends l’avion, et
puis tu y es.
leur téléphoner et d’aller les voir. Tu penses peut-
être que c’est simple: tu prends l’avion, et
puis tu y es.
La Convention exige que les enfants
puissent entrer et sortir librement dans le pays où
vivent leurs parents.
Article 11 :
Quand des enfants se font enlever
Sais-tu ce que signifie «kidnapper»? Des
personnes
personnes
emmènent avec elles des adultes ou des enfants
contre leur volonté et les cachent; parfois, elles
demandent une rançon : de l’argent ou autre
chose.
chose.
Il y a des enfants qui sont emmenés ainsi à
l’étranger,
l’étranger,
quelquefois par leur père, quelquefois aussi
par leur mère. Les parents sont divorcés et l’un
d’eux souhaite que l’enfant vive avec lui dans un
pays lointain. La Convention interdit les
enlèvements d’enfants.
enlèvements d’enfants.
Si cela se produit malgré tout, l’enfant doit être
rendu ou ramené dans son pays. Les Etats parties
ont conclu un accord à ce propos
Article 12 :
Les enfants peuvent dire ce qu’ils pensent
Il y a beaucoup de choses qui sont importantes
pour les enfants: la séparation des parents,
l’aménagement du préau de l’école, les dangers
de la circulation routière, etc.
La Convention déclare
l’aménagement du préau de l’école, les dangers
de la circulation routière, etc.
La Convention déclare
qu’un enfant a le droit de dire ce qu’il pense, ce
qu’il ressent et ce qu’il souhaite sur toutes les
questions qui le concernent. Les Etats parties
doivent
doivent
tenir compte de l’opinion des enfants. Ils doivent
aussi penser aux enfants en prenant leurs
décisions.
décisions.
Exprimer librement son opinion ne signifie pas du
tout que l’interlocuteur doive être d’accord. Cela
signifie tout d’abord qu’il doit m’écouter,
qu’il doit
qu’il doit
réfléchir à mes idées pour pouvoir prendre ensuite
une décision. Il faut toujours se demander
si ce que
si ce que
l’enfant dit est bien pour l’enfant lui-même, pour
les autres enfants et les adultes. Plus l’enfant est
âgé, plus il connaît la vie et les problèmes qui se
posent.
Article 13 :
Chaque enfant peut s’informer
Avant de pouvoir exprimer ton opinion, tu dois
t’informer. Car tu dois être au courant de ce que
tu affirmes. Sinon, il peut arriver que tu dises des
tu affirmes. Sinon, il peut arriver que tu dises des
choses inexactes et que l’on ne te prenne pas au
sérieux. Chaque enfant doit pouvoir s’informer.
Dans les livres, les journaux et les revues, par le
biais d’Internet, de la radio et de la télévision.
Si tu dis ce que tu penses, cela signifie
que tu accordes le même droit aux autres
que tu ne dis pas de paroles blessantes à propos
de personnes ou de groupes de personnes.
Article 14 :
Chaque enfant a une religion à lui
L’article 13 déclare que tu peux dire ce que tu
penses.
penses.
L’article 14 fait un pas de plus. Tu as en effet
le droit de penser ce que tu penses, mais aussi le
droit de croire au Dieu auquel tu aimerais croire.
Il y a des personnes qui croient en Allah, d’autres
en Bouddha, d’autres encore en Jésus Christ ou
au Messie.
Certaines personnes ne croient en aucun
Il y a des personnes qui croient en Allah, d’autres
en Bouddha, d’autres encore en Jésus Christ ou
au Messie.
Certaines personnes ne croient en aucun
Dieu. Personne ne peut t’interdire de prier comme
tu l’as appris à la maison, ni d’aller au service
religieux
religieux
en compagnie de tes parents. A quatorze ans,
tu peux décider quelle sera ta croyance. Le droit
de croire à son Dieu s’appelle liberté de religion.
Les Etats parties respectent le droit qu’ont tes
parents
parents
de t’apporter leur appui en réfléchissant avec toi
et en t'écoutant.
et en t'écoutant.
Article 16 :
Les enfants ont des secrets
Peut-être y a-t-il des choses dans ta vie que tu
aimerais garder pour toi. Par exemple ton
journal ou ta correspondance ou encore ce qui
concerne ta famille, ta manière de vivre.
Personne n’a le droit,
aimerais garder pour toi. Par exemple ton
journal ou ta correspondance ou encore ce qui
concerne ta famille, ta manière de vivre.
Personne n’a le droit,
sans ton accord, de pénétrer ton domaine secret,
de
de
te presser de questions et de parler de tes affaires
à d’autres.
à d’autres.
Article 19 :
Quand les enfants sont maltraités
Tu sais certainement qu’il y a des enfants qui se
font battre. On ne leur donne pas une petite tape
qui ne fait pas vraiment mal mais on les frappe à
l’aide d’un manche à balai, on leur inflige des
brûlures et des piqûres. Certains enfants sont si
gravement
font battre. On ne leur donne pas une petite tape
qui ne fait pas vraiment mal mais on les frappe à
l’aide d’un manche à balai, on leur inflige des
brûlures et des piqûres. Certains enfants sont si
gravement
maltraités qu’ils doivent être hospitalisés.
Il y a aussi des enfants qui vivent seuls :
leurs parents
leurs parents
ne s’occupent pas d’eux. Et il y a aussi des
enfants, des filles et des garçons qui souffrent de
l’attitude pressante des adultes. Celle-ci peut
prendre diverses formes. Il se peut que
ces personnes
ces personnes
touchent l’enfant d’une manière qui lui déplaît
et qu’il se sente mal à l’aise. Il n’aime pas
quand on le touche ainsi, il a peur, mais il n’ose
pas se défendre.
pas se défendre.
Article 23 :
Les enfants handicapés
Certains enfants ne peuvent pas voir, pas
entendre,
entendre,
pas marcher, pas parler : on dit qu’ils sont
handicapés physiques. Certains enfants
apprennent
apprennent
très, très lentement et ont besoin de beaucoup
plus de temps pour comprendre et retenir
une nouvelle matière, même en se donnant
énormément
énormément
de peine. Il y a aussi des choses qu’ils
n’arrivent pas à apprendre: on dit qu’ils sont
handicapés mentaux.
handicapés mentaux.
Les enfants handicapés ont les mêmes droits que
tous les autres enfants.
Malgré les différences entre les enfants
handicapés
handicapés
et non handicapés, ils devraient pouvoir être le
plus possible ensemble, jouer ensemble,
apprendre.
apprendre.
Article 24 :
Les enfants veulent être en bonne santé
Chaque enfant a le droit d’être en bonne santé et
de le rester. C’est pourquoi les Etats parties font
leur possible pour que tu sois soigné par un
docteur ou une doctoresse quand tu es malade ou
que tu as un accident ; pour que l’on s’occupe
bien des mères, avant et
leur possible pour que tu sois soigné par un
docteur ou une doctoresse quand tu es malade ou
que tu as un accident ; pour que l’on s’occupe
bien des mères, avant et
après la naissance, afin que leurs enfants naissent
en bonne santé ; pour que les enfants mangent
sainement et ne souffrent pas de la faim ;
pour que les enfants aient de l’eau potable
sainement et ne souffrent pas de la faim ;
pour que les enfants aient de l’eau potable
à boire et de l’air pur à respirer; pour que tes
parents et toi
sachiez comment rester en bonne santé et éviter
les accidents ;
pour
les accidents ;
pour
que les adultes soignent les malades par des
méthodes de traitement non nuisibles à la santé.
méthodes de traitement non nuisibles à la santé.
Article 27 :
Les enfants ne devraient pas vivre dans la misère
Grandir et se développer demandent beaucoup
d’amour et d’affection. En plus, cela coûte de
l’argent.
l’argent.
Tu reçois l’un et l’autre de tes parents.
Certains parents sont sans emploi ou ne gagnent
pas suffisamment d’argent pour nourrir, habiller,
instruire leurs enfants et payer les cotisations de
la caisse maladie. Dans de telles situations, ils
reçoivent
reçoivent
une aide des services sociaux.
Certains enfants ne vivent pas avec
leurs deux parents,
leurs deux parents,
par exemple parce que ces derniers sont divorcés.
Les pères ou les mères qui ne vivent pas
avec leurs enfants paient une pension. Ils
participent
participent
aux frais occasionnés par l’enfant. Si les parents
refusent de payer, c’est le tribunal qui règle
l’affaire. Le service de protection de la jeunesse
représente alors l’enfant et l’aide.
Article 28 :
Les enfants doivent aller à l’école
Les enfants ont le droit d’apprendre ce qui les
intéresse,
intéresse,
ce dont ils ont besoin dans leurs contacts
avec les autres. C’est pourquoi tous les pays du
monde ont des écoles. La Convention dit même
qu’il est obligatoire d’aller à l’école.
L’école primaire est gratuite. Tous les enfants
doivent
doivent
aller régulièrement à l’école pendant neuf ans.
A la fin de la scolarité obligatoire, les enfants
doivent
doivent
pouvoir choisir d’apprendre un métier ou de
continuer d’aller à l’école. Pour beaucoup
d’enfants,
d’enfants,
c'st une période difficile.
Ton maître ou ta maîtresse essaie de créer dans la
classe une atmosphère favorable à
l’apprentissage.
l’apprentissage.
Dans les classes où chacun est accepté, où l’on
s’entraide, ou l’on rit ensemble, organise des fêtes
et discute, les enfants apprennent mieux.
En cas de punition, le maître ou la maîtresse doit
veiller à ne pas humilier les enfants.
Article 31 :
Les enfants ont besoin de loisirs
Le repos, le temps libre et les jeux sont importants
dans la vie de chaque enfant. Le temps que tu
organises
organises
selon tes goûts enrichit ta vie :
les vacances scolaires, les moments
les vacances scolaires, les moments
où tu joues dehors, où tu peux faire des activités
manuelles,
rencontrer tes amis, aller au musée, au cinéma ou
à une exposition, aller au théâtre ou au cirque ...
à une exposition, aller au théâtre ou au cirque ...
Les villes et les communes veillent à ce que leurs
enfants et leurs
adolescents puissent organiser leurs loisirs le
plus librement possible.
enfants et leurs
adolescents puissent organiser leurs loisirs le
plus librement possible.
Article 32 :
Les enfants qui travaillent
Tu vas tous les jours à l’école, et cela t’occupe
une grande partie de la journée. Dans beaucoup
de pays, les enfants passent le plus clair de leur
temps
une grande partie de la journée. Dans beaucoup
de pays, les enfants passent le plus clair de leur
temps
à gagner de l’argent pour que leur famille puisse
survivre. Ces enfants n’ont ni le temps de jouer, ni
le temps d’apprendre. La Convention entend
protéger
protéger
tous les enfants contre l’exploitation et contre
le travail qui nuit à leur santé.
La Convention a été écrite en arabe, en chinois, en
anglais, en français, en russe et en espagnol. Dans
les pays où les habitants parlent une autre langue,
la Convention est traduite dans cette langue.
Ainsi, on est certain que tous les enfants du monde
peuvent s’informer de leurs droits. L’original de la
Convention est conservé par le secrétaire général
de l’ONU à New York.