Voici notre nouvelle lecture suivie. Tu vas faire la connaissance de Liak et tu vas apprendre beaucoup de choses sur les inuits.
Liak vit avec ses grands-parents dans un village inuit, au rythme des traditions ancestrales.
Un jour, alors qu'elle chasse avec son grand-père, elle recueille Yuit, un bébé phoque.
Yuit n'est pas un phoque comme les autres, il est albinos, c'est un animal sacré qui appartient à la déesse de la Mer.
Et Liak, malgré son jeune âge, risque le bannissement de la tribu si elle le garde. Le shaman est formel... Liak doit choisir.
Liak
Le phoque marbré
La chasse au harpon
Yuit
Grand-père
Autrefois, les Européens appelaient les Inuits « Esquimaux », expression péjorative qui signifie « mangeurs de viande crue ».
La majorité des Inuits habite les régions nordiques du Canada, connues sous le nom de Nunaat ou « terre natale inuite », peuplées de petits villages et de communautés disséminées dans l'Arctique, de l'Alaska jusqu'à l'est du Groenland.
En 2006, 50 485 personnes, soit environ 4 % de la population du Canada, se dit inuite.
I |
Les caribous
|
|
| |
|
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| ) |
|
|
|
Un mode de vie traditionnel : la chasse
Jusqu'à il y a une trentaine d'années, les Inuit tiraient de la chasse, non seulement leur nourriture, mais aussi les matériaux pour fabriquer leurs outils, construire leurs logements, confectionner leurs vêtements.
L'hiver, les Inuit chassaient les mammifères marins (phoques, morses, cétacés).
Pendant l'été, ils se déplaçaient vers l'intérieur des terres pour abattre le caribou, pêcher les poissons d'eau douce, attraper des oiseaux, ramasser des œufs, cueillir baies et herbes.
Les hommes chassaient, fabriquaient les outils, construisaient les kayaks.
Les femmes, elles, préparaient les peaux, confectionnaient les vêtements, faisaient sécher la viande, s'occupaient des enfants, pêchaient, ramassaient lichens et algues, etc.
Le jeu faisait aussi largement partie de la vie (osselets, bilboquet, contes, danses...).
*
La chasse aux caribous
Dans le caribou, tout est utilisé : la viande bien sûr, mais aussi la peau (vêtements, couvertures, tentes, kayaks) ; celle du front, résistante et dure, sert pour les semelles, celle du ventre, pour les bas souples ;
un parka nécessitait quatre peaux et les pantalons deux autres).
Avec les bois on fabriquait des outils, avec les tendons, du fil à coudre, avec la graisse, le combustible des lampes.
La chasse aux mammifères marins
Cette activité nécessitait un véritable travail d'équipe pour le repérage, la traque, le dépouillage... L'hiver, les chiens, à l'odeur, localisaient les trous de respiration dans la banquise, que les chasseurs surveillaient. Dès qu'un phoque se montrait, il était harponné.
Au printemps, les animaux étaient abattus lorsqu'ils se prélassaient au soleil. En été, ils étaient chassés en eau libre avec les kayaks.
Le phoque était très recherché car sa viande est très nourrissante.
Mais aussi pour sa peau imperméable.
De la même façon, lorsque les Inuit abattaient une baleine, pratiquement tout l'animal était utilisé pour se nourrir, se chauffer, s'éclairer (graisse).
Même les fanons étaient transformés en arcs et les os utilisés dans la fabrication des traîneaux.
|
|
|
| | | | |
|