L’igloo est une sorte de cabane faite de neige et de glace. Igloo signifie « maison de neige » dans le langage des esquimaux. Il leur faut seulement 20 minutes pour construire cet abri pour la nuit. L’intérieur de l’igloo est réchauffé par une lampe à huile. Il fait près de 30 degrés de plus qu’à l’extérieur, si bien que les esquimaux peuvent se mettre nus pour dormir !
Comment fabrique-t-on un igloo ? Comment étaient-ils utilisés avant par les Inuit ?
Chap 7 ( p 57 / 58 ) Liak :
Nous avons choisi un endroit où la neige était bien dure.
De quoi tailler tous les blocs dont nous avions besoin.
A l'aide de nos couteaux à neige, nous en avons découpé plusieurs.
Au fur et à mesure que je les lui passais, Grand Père empilait les blocs autour de lui en une rangée concentrique qui s'élevait vers le haut en cercles de plus en plus étroits pour donner à notre igloo la forme d'un dôme.
Il laissa un petit trou au sommet pour que l'air vicié puisse s'échapper.
Un igloo (mot inuit, signifiant « maison ») est soit un abri construit en blocs de neige (le plus connu), soit une habitation pré-hivernale (L'igloo de tourbe).
Habituellement, ceux-ci ont la forme d'un dôme.
Les igloos sont généralement associés aux Inuits, peuple originaire de l'Extrême Nord du Canada.
Ils étaient utilisés comme abris temporaires par les chasseurs durant l'hiver.
- L'igloo (ou maison de neige ) est une des plus ingénieuses inventions du peuple Inuit et de la culture esquimaude.
C'est une construction astucieuse, un art qui nécessite plus d'une année de pratique pour arriver à un résultat convenable et fonctionnel.
Un Igloo traditionnel sert en général d'abri de nuit pour un chasseur mais peut également servir, grâce à sa grande structure, à accueillir de grandes familles pendant les saisons hivernales.
L'espace intérieur de l'igloo de neige est aménagé de bancs latéraux et d'une plateforme de couchage à l'arrière.
Les bancs et le lit sont faits de neige.
La plateforme est isolée avec du bois, le plus souvent à l'aide de pagaies ou de piquets de tente, puis recouverte d'épaisses peaux de caribou.
La lampe, la grille de cuisson, les marmites et les ustensiles sont disposés à même les bancs latéraux.
Les excellentes propriétés isolantes de la neige rendent la vie dans un igloo étonnement confortable.
En effet, la température interne y avoisine les
O°C, ce qui est relativement convenable compte tenu des températures extérieures qui peuvent parfois atteindre les -30 degrés.
Cet habitat, qui a rendu la survie des Inuits possible, se construit au minimum à deux.
Il faut également compter 5 heures pour la construction totale de celui-ci, mais cela peut descendre jusqu'à 1 heure pour quelqu'un d'habitué.
Il faut également compter 5 heures pour la construction totale de celui-ci, mais cela peut descendre jusqu'à 1 heure pour quelqu'un d'habitué.
Construction d'un igloo
Les blocs de neige, découpés à l'aide d'un couteau, doivent être d'environ 1m de long, 40 cm de haut et 20 cm de large.
Il est conseillé de les poser en spirale pour faciliter la construction d'un dôme et afin que celui ne s'effondre pas sur lui-même.
Arrivé en haut, il faut fabriquer la clef de voûte : une personne peut rester à l'intérieur et aider en maintenant les briques.
L'entrée doit être positionnée le plus bas possible pour éviter que le vent ne s'y engouffre.
De plus, une fosse à froid vise à conserver la chaleur au sein de l'igloo.
Celle-ci permet l'évacuation du froid vers l'extérieur.
En effet, par mouvements de convection, l'air froid, plus dense, "descend vers le bas" et s'évacue par la fosse.
Lorsque l'igloo a été habité pendant une nuit, la chaleur des occupants fait fondre une mince couche de neige des murs et ainsi solidifie l'igloo en gelant.
Les Inuits disent qu'un tel igloo peut supporter le poids d'un ours polaire.
Les trous de ventilation sont nécessaires, sinon le dioxyde de carbone produit par la respiration humaine s'accumule, et peut entraîner la mort.
Dans certains igloos, l'intérieur est quadrillé avec des peaux de bêtes, ce qui peut augmenter la température de presque 20 °C.
