Tu vas découvrir un résumé de l'histoire de ta ville de sa création à nos jours.
Tu vas aussi pouvoir lire une histoire de la construction navale à La Seyne.
Bonne lecture
CHRONOLOGIE de l'HISTOIRE de la vie seynoise.
(d'après M. Autran)
1580 : Le premier port de « La Sagno » est né (actuelle place Martel Esprit). Le nom de La Sagno provient d'un roseau qui poussait dans cette zone marécageuse, au fond de la baie qui baigne également Toulon.
Cette plante était appelée la sagne, d'où le nom de La Seyne. Le hameau de la Seyne appartenait autrefois à Six-Fours, commune mère.
1631 : La Seyne est peuplée de 1 000 habitants.
1657 : Louis XIV par acte royal accorde à La Seyne le statut de ville indépendante.
1669 : Ordonnance de Colbert :
la forêt de Janas doit servir à l'utilisation des bois nécessaires à la construction navale.
1700 : (16 juillet) La Seyne reçoit ses armoiries (l écu, 5 pains, 2 poissons).
1790 La population seynoise s'élève à 5 035 habitants.
1835 : Premiers chantiers de constructions navales métalliques
1852 : Population de La Seyne : 7 400 habitants
1856 : Naissance de la Société des Forges et Chantiers de la Méditerranée (F.C.M.).
1859 : Le chemin de fer arrive à La Seyne et Toulon. Cela va tout changer .
Avant, avec la construction en bois, il suffisait d'aller dans la forêt de Janas pour y prendre les chênes et pins maritimes nécessaires à la construction des bateaux.
Maintenant, les matériaux arrivent en gare de La Seyne et sont transportés ensuite jusqu'aux chantiers, d'abord par attelages (chevaux), puis plus tard en train grâce au Pont Levant.
1884 : Les chantiers navals de La Seyne sont
les plus importants de France et permettent de construire les plus grands bateaux de l'époque (2308 ouvriers).
1888 : (8 Avril). La Seyne s'appelle désormais
La Seyne-sur-Mer.
Les cadres et les ouvriers des chantiers (1889)
1891: Sur 14 332 habitants seynois, on compte 3575 habitants d'origine italienne (la plupart étant venus travailler dans la construction navale).
1893: Lancement du célèbre cuirassé Jauréguiberry en présence de Sadi Carnot, Président de la République.
1910 : Les premières grues sur rail circulent dans les F.C.M.
1911 : La Seyne compte 19 825 habitants.
1917-20 : Construction du pont basculant assurant la liaison de la gare P.L.M. avec les chantiers navals.
Déraillement accidentel
1931 : La population s'élève à 24 144 hab. (avec Saint-Mandrier)
1944 : (17 août) Destruction complète des chantiers navals par l'armée allemande. Destruction du port, des quais.
Les anciens quais reconstruits à partir de 1949, les premiers navires du programme naval furent livrés à la marine marchande.
1971: La population seynoise atteint 44.548 habitants.
1988: Arrêt de la construction navale.
La population seynoise atteint 60 000 habitants.
2006 : Création du Parc de la Navale.
2013 : 62 000 habitants.
Mise en place des premières classes patrimoine des chantiers navals dans l'ancienne porte des chantiers.
L'ancienne porte des chantiers restaurée.
Histoire rapide de la construction navale à La Seyne sur Mer
Un premier chantier de constructions de bateaux à voile et à rames destinés aux pêcheurs et à la marine royale existe à partir de 1711 sur le côté Est du port de La Seyne. Par la suite, d'autres petits chantiers du même type émergent.
CONSTRUCTIONS DE BATEAUX EN BOIS
Le NAPOLEON (1850) bateau à voile et vapeur construit à TOULON
A partir de 1835, deux entrepreneurs marseillais, Mathieu, puis Lombard, prennent en main la destinée des chantiers navals seynois en les transformant en véritable entreprise industrielle.
En 1839, M. Lombard prend une décision capitale, celle de se convertir progressivement à la construction métallique.
En 1845, Philip Taylor, l'ingénieur anglais qui avait fondé un atelier de mécanique à Menpenti à Marseille, rachète les Chantiers navals de La Seyne et se lance dans la construction navale de grande ampleur.
En 1845, Philip Taylor, l'ingénieur anglais qui avait fondé un atelier de mécanique à Menpenti à Marseille, rachète les Chantiers navals de La Seyne et se lance dans la construction navale de grande ampleur.
En 1853, il fonde les Forges et Chantiers de la Méditerranée.
En 1855, la "Société nouvelle des Forges et Chantiers de la Méditerranée (FCM)", est formée à Paris . Les FCM conquièrent à cette époque une renommée mondiale pour la qualité, la modernité, et les performances de leurs bâtiments, ainsi que pour la diversification de leurs travaux et l'adaptation de leurs personnels aux différents types de construction.
LE QUIRINAL ( 1er bateau des FCM en 1857)
En 1872, les Forges sont assez puissantes pour acquérir les très importants Chantiers du Havre.
LES PREMIERS SOUS-MARINS (1888)
De 1840 à 1913, les chantiers navals FCM auront construit 1089 navires pour 20 pays.
En 1913, les FCM comprennent quatre sites
(La Seyne, Le Havre, Granville et Marseille) et occupent en tout 45 ha dont 22 à La Seyne.
Des grands travaux aboutissent en 1927 à l’installation de deux énormes caissons pour obtenir le plus grand bassin du monde.
Pendant la 2ème guerre mondiale, les chantiers navals sont détruits par les allemands. Ensuite, Les chantiers sont reconstruits et l'activité reprend. Le site se transforme et les FCM connaissent une longue période de prospérité jusqu’à leur liquidation en 1966.
Les chantiers prennent alors le nom de Constructions Navales et Industrielles de la Méditerranée (CNIM).
Les chantiers prennent alors le nom de Constructions Navales et Industrielles de la Méditerranée (CNIM).
Ils construisent des paquebots, des bateaux transporteurs de gaz, des bateaux porte containers.
En 1973, les chantiers de La Seyne-sur-Mer employaient plus de 5 000 personnes, mais à partir de 1975, la situation se dégrade, conséquence des deux chocs pétroliers et de la montée de la concurrence japonaise et américaine.
Un des derniers paquebots construit à La Seyne : le Fairsky
En décembre 1982, le site de La Seyne est réuni avec celui de Dunkerque et de La Ciotat dans la NORMED (chantiers du Nord et de la Méditerranée.)
La NORMED cesse toute activité en 1987.
28 février 1989, cessation officielle de la Construction navale seynoise.
