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samedi 27 mai 2017

HISTOIRE / L'ETIQUETTE A LA COUR DU ROI LOUIS XIV / CM 1 / CYCLE 3










Dans cette leçon, tu vas découvrir le spectacle de la vie du Roi Louis XIV,
car il avait décidé de faire participer tout son entourage à sa vie privée du lever au coucher.


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LOUIS XIV, LE ROI SOLEIL

 








 





L'étiquette était l'ensemble des règles qui organisaient la vie de la famille royale, des courtisans et du personnel qui les entouraient.


 L'étiquette s'occupait donc de
la « vie privée »
(bien que continuellement en public) du monarque .




 
A cette époque, la vie quotidienne du roi était un véritable spectacle auquel tous les seigneurs et nobles de la cour voulaient participer. 

 

Le petit lever

  • 8 h : Heure du petit lever, le premier valet, qui avait passé la nuit au pied du baldaquin du roi sur un lit d'appoint, s’approchait de celui-ci et murmurait : « Sire voilà l’heure ».

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Suivaient les premiers chirurgiens (médecins) qui examinaient le roi.


 Entrait le premier gentilhomme de la chambre du Roi. Il ouvrait le rideau du lit. Six personnes, les garçons de chambre, étaient déjà entrées dans la pièce.

  • 8 h 15 : C'était l’« entrée familière » par des membres de la famille royale, des princes du sang, le premier médecin, le premier chirurgien, le premier valet de chambre.

  • Ensuite c'était les « grandes entrées », les officiers de la Couronne, le grand chambellan, le grand-maître de la garde-robe, le premier valet de garde-robe et quelques seigneurs que le roi voulait honorer. Les trois autres gentilshommes de la chambre et les trois premiers valets pouvaient participer également. Ils étaient alors au minimum 22 personnes dans la pièce. Louis XIV se signait. Tous les assistants se dirigeaient vers le cabinet des conseils.
 Un aumônier( prêtre)les attendait. L’office (la messe) durait un quart d’heure ; le roi le suivait de son lit. On introduisait ensuite le barbier et le valet du cabinet des perruques.

 Le roi en choisissait une et sortait du lit, chaussait ses mules, enfilait sa robe de chambre, s’asseyait sur un fauteuil. Le grand chambellan lui ôtait son bonnet de nuit. Le premier barbier commençait à le peigner. On ne rasait le monarque qu'une fois habillé, et ce tous les deux jours. Le petit lever était terminé.

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Le grand lever



    • 8 h 30 : Petite Entrée du médecin et du chirurgien ordinaire, l’intendant et le contrôleur de l’argenterie, le premier valet de la garde-robe.
    •  Le roi s'installait sur sa « chaise d'affaire », le barbier achevait de le peigner et de lui ajuster sa perruque du lever, moins haute que celle de la journée.


    • C'était alors l'« entrée de la chambre » : le grand aumônier , les ministres, les conseillers d'État, les maréchaux de France, le grand veneur, le grand louvetier, le grand maître des cérémonies.
    • Le roi en profitait pour retirer sa robe de chambre, le maître et le premier valet de la garde-robe lui ôtaient sa chemise de nuit, l'un par la manche droite, l'autre par la manche gauche. Puis ils lui passaient une nouvelle chemise qui avait été apportée par un fils de France ou le grand chambellan.
    •  Le roi se levait alors de son fauteuil, pour se reposer et on l'aidait à ajuster son haut de chausse ; le grand-maître de la garde-robe plaçait l'épée du roi, lui passait le reste des vêtements : la veste, le justaucorps et la cravate.





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    Entraient les « gens de qualité », chacun donnait son nom à l’huissier. Il y avait désormais au moins 50 personnes dans la pièce.




     


    Le déjeuner


    9 h : le Roi prenait le déjeuner : deux tasses de tisane ou de bouillon. On lui tendait trois mouchoirs, il en prenait deux. L’horloger remontait sa montre. Le roi s’agenouillait sur le prie-dieu et faisait ses prières. Enfin, il changeait de perruque et passait dans son cabinet de travail.

     

     

     








    Petite anecdote : Louis XIV ne mesurait qu’un mètre soixante-deux (1.62 m), bien petite taille pour un si grand orgueil.

     

    Heureusement, il pouvait grandir de 26 centimètres grâce à ses talons et à sa perruque !


     

     
     



     

     

    Occupations de la journée

     
     
     

    9 h 30 : Rendez-vous avec les ministres dans le Cabinet du Conseil où les ordres seront donnés pour la journée.



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    • 10 h : Messe. Au retour de celle-ci, le roi s’enquérait des placets. C'était des requêtes écrites, qu’au début de son règne Louis XIV lisait personnellement. Tout le monde pouvait en formuler.




      .11 h : le roi tenait son conseil.




     Le dimanche : le plus important, on y débattait des questions les plus graves.
    les lundis et mercredis : Conseil d’État ou « Conseil d’en Haut ».
    Le samedi : Conseil des Finances.
    Le jeudi : audience des jardiniers et architectes.
    Le vendredi :
    confession Le confesseur parti, il lui arrivait de convoquer ses musiciens.
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    • 13 h : Dîner au « Petit Couvert »  où seul son frère ouvait s'asseoir.
    • 14 h : Retour au cabinet pour se changer. Puis chasse ou promenade. Le roi sortait tous les jours. Il ne chassait plus à cheval depuis qu’il s’était cassé le bras en 1684, mais conduisait habilement une voiture découverte. Le roi adorait ses jardins. Il écrivit un guide pour mieux les visiter. Dans la promenade, Le Notre ou Mansart l'accompagnait, à qui il posait de nombreuses questions.
     Ou bien il accompagnait les dames à Trianon ou à Marly.
     


    • 17 h : Retour. Changement de vêtement et « salut » dans la chapelle.
    • 19 h : Appartements. C’était le nom des réjouissances qui avaient lieu dans le Grand Appartement. On y jouait aux cartes, au billard, on y dansait également.

    Le salon de l'Abondance vient tout juste d'être rafraîchi et réaménagé.

       




    • 22 h : Souper au « Grand Couvert » où étaient conviés les membres de la famille royale.


    C'est dans les appartements de la reine, dans l'antichambre dite du Grand Couvert, qu'avaient lieu les repas publics du souverain dont le fastueux rituel attirait tous les courtisans. Seule la famille royale pouvait prendre place à table. Face à elle, les princesses et duchesses qui avaient le privilège du tabouret, puis, debout, les personnes qui, par leur rang ou avec l'autorisation des huissiers, avaient pu entrer. (Raphaël Gaillarde/Le Figaro Magazine)









    • 23 h : Coucher. Même cérémonial qu’au lever (en version abrégée cependant), agrémenté de la cérémonie du bougeoir (bougie) où jour après jour changeait l’heureux bénéficiaire qui avait l’honneur de tenir le bougeoir du roi .







    épiphanie
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